Bonjour Nad, Bonjour aux autres,
Je vous comprends tout à fait. Depuis le premier diagnostique en 2018, je n’ai pas connu plus de 4/5 mois de répits entre deux poussées…
Moi aussi j’ai du mal à l’accepter. La gêne des symptômes, la crainte de sortir et de me retrouver dans une situation délicate, notamment quand je vais faire du sport. Ne parlons pas de la fatigue intense qui me démotive et me plonge parfois dans le désespoir car je me sens freinée dans certains projets… Pourtant, j’ai conscience de ne pas être la plus à plaindre dans ce parcours…
IL y a un grand décalage entre l’énergie que je peux/veux déployer et la réalité qui me rattrape dans mon élan…
Je ne me laisse pas abattre, mais il y a des jours plus difficiles que d’autres. Je traverse une forte poussée en ce moment, et le moral est en baisse aussi.
Je vous conseille un suivi psy en effet. C’est aidant d’avoir ce genre d’espace pour soi. J’en parle aussi plus autour de moi, pour sensibiliser mes proches et mes collègues, mais on se sent parfois un peu seul…
Courage à vous, prenez soin de vous et essayer de vous aménager des moments de bien-être quand cela est possible.
Sanja