Bonjour,
J’ai 21 ans et j’ai récemment été diagnostiquée Crohn (heureusement pour moi, la maladie est à un stade modéré, et je n’ai pas de complication).
Mon gastro m’a prescrit de la cortisone pour 2 mois. C’était miraculeux le premier mois, plus de douleur, je revivais ; par contre, le 2e mois a été plus compliqué : je devais diminuer les doses de cortisone et j’ai immédiatement fait une poussée, pendant environ 2 semaines. J’ai l’impression que la crise s’est arrêtée mais j’ai mal presque tous les jours.
J’ai refait des analyses de sang et mon taux de protéine c réactive a beaucoup augmenté (la norme est de 5 mg/l ; j’étais à 17.4 en mars et me voilà à 97.3 en juin). Je crains que mon gastro me propose un traitement de fond de type immunosuppresseur, car j’ai peur qu’il affaiblisse beaucoup mon système immunitaire.
En parallèle, j’ai consulté d’autres thérapeutes : une naturopathe, un ostéo, et une hypnothérapeute, pour trouver des solutions alternatives.
L’hypnose devrait m’aider à gérer mes émotions, et surtout mon stress, qui est sans doute un facteur important chez moi.
La naturopathe, elle, me prescrit beaucoup de probiotiques ainsi qu’un auto-vaccin qui vise à débarrasser ma flore intestinale des mauvaises bactéries et toxines qui agressent mon intestin. Ce sont deux traitements que je vais bientôt commencer.
Mon ostéo m’aide avec des massages doux au ventre ainsi que des points de pression (comme de l’acupuncture) qui visent à mieux faire circuler l’énergie dans le corps et à tout rééquilibrer.
Ces trois thérapeutes m’ont fortement conseillé d’arrêter le gluten et le lait de vache (sur le modèle du régime de Seignalet).
Ce régime qui m’est conseillé, ainsi que les traitements par probiotiques, sont à l’opposé de ce que me dit mon gastro (qui me conseille de manger ce que je veux – sauf en poussée – et de ne rien changer à mon mode de vie).
Je vais donc devoir choisir entre un traitement classique et des médecines douces, et les discours sont tellement opposés que je ne sais plus qui croire (c’est dur, psychologiquement parlant).
A cela s’ajoute la peur de l’une comme de l’autre technique : dans le cas d’un traitement à base d’immunosuppresseur je crains pour mon système immunitaire ; dans le cas des médecines douces j’ai peur que ça ne fonctionne pas ou que ça mette du temps à se mettre en place ; j’ai peur de ne pas être assez forte pour résister à la douleur le temps que les remèdes agissent ; et pire, j’ai peur que ça donne lieu à une complication de Crohn.
Je suis donc un peu perdue et j’aurais aimé avoir votre avis et vos témoignages concernant les traitements immunosuppresseurs et les médecines douces.
Merci d’avance ! 🙂