Bien d’accord avec toi, Jag. Le problème dans le discours « c’est dans votre tête » / « C’est le stress », c’est que ça CULPABILISE le patient. Ça lui renvoie la faute, comme s’il ne faisait pas ce qu’il faut pour rester en bonne santé, comme s’il ne souhaitait pas être en bonne santé. Et surtout : s’il suffisait d’être serein et/ou heureux pour être en bonne santé, ça se saurait !
Personnellement, ce discours me met hors de moi, quelle que soit la personne qui me le sorte. Entre le fait qu’il est (facile, et) simpliste au possible et le fait qu’il est culpabilisant pour le malade… Disons que j’ai vécu plus longtemps avec la maladie que sans, du coup ma patience s’est largement émoussée face à ce discours. 🙂
Bref, sinon pour le lait il y a plusieurs choses. Déjà, certains disent que ce n’est pas « naturel » de consommer du lait de vache, que notre organisme n’est pas conçu pour le digérer. Ensuite, on sait que le lait de vache est un des aliments les plus pollués de tous ceux qu’on consomme (par les pesticides, par les antibiotiques, par les métaux lourds, tout !). Et puis, il n’est pas rare d’avoir un déficit, voire une carence en vitamine D quand on a une MICI, donc on peut imaginer que forcément, on a d’autant plus de mal à digérer le lait, fixer le calcium.
Bon, ça ce sont mes hypothèses, je ne suis ni médecin, ni diététicienne, ni chimiste. En revanche, le Dr Seignalet a très bien expliqué tout ça dans son livre (« L’alimentation ou la 3ème médecine »), j’ai la flemme de le rouvrir pour réviser, mais une bonne partie des réponses sont dedans.
Le blé, les articles sur les FODMAP expliquent qu’il est mal toléré non pas à cause du gluten, mais à cause du sucre propre au blé qui cause une fermentation mal toléré par des intestins malades.
La salade, c’est une histoire de « résidus » je pense, les légumes ne sont pas toujours bien tolérés par des intestins malades, en fonction de leurs propriétés (parfois laxatives, parfois fermentescibles), de leur teneur en eau et leur façon de l’absorber ou non (Cf. les mucilages), de leur aptitude à être digérés (certains créent des « résidus », ne sont digérés que partiellement et ce qu’il en reste peut être irritant pour la muqueuse intestinale), etc…
Encore une fois, je ne suis pas une experte, si la question vous intéresse, il faut faire des recherches. Pour adapter mon alimentation à ma maladie, j’ai cherché à chaque fois les propriétés des aliments que je voulais manger, pour vérifier qu’ils n’étaient pas laxatifs, irritants, fermentescibles, etc. Je me suis beaucoup servie de Passeport Santé, notamment.
Quant aux métaux lourds, pesticides… Il y a pas mal de bouquins passionnants à ce sujet, « Menace sur nos neurones » pour n’en citer qu’un (mais ce n’est pas le seul qui soit intéressant), qui aborde également la question de la nocivité des médicaments et vaccins (mais pas que) !
Voilà… c’est tout pour aujourd’hui ! 😉