Coucou Ana !

Je voudrais te dire de ne pas te mettre de frein à cause de ta maladie.

J’ai entrepris moi aussi une PACES, je n’étais pas malade avant, et lors de ma deuxième tentative (l’an dernier) la maladie s’est déclarée de façon très violente, j’ai eu le déplaisir de faire une hémorragie le jour du concours et d’avoir des douleurs très dures durant tout mon premier semestre, parce que je ne me soignais pas bien (je ne savais pas ce que j’avais). Et pourtant, par la suite, avec un bon traitement associé à de très très gros efforts, j’ai réussi à rattraper des places et obtenir mon année. Je ne dis pas que cela a été facile, bien au contraire, mais je me suis surpassée et je me sens d’autant plus forte et méritante maintenant.

Tout ça pour illustrer le fait que, malgré le handicap occasionné par la RCH, tu peux t’en sortir si tu as la volonté de le faire, surtout avec un bon traitement qui réduit considérablement les symptômes 🙂 donc ne lâche rien, et fais ce que tu veux faire tout en prenant soin de toi !
(et puis, pas de meilleur bureau pour travailler que ses toilettes ! )

Salut,

C’est pas pour te décourager mais perso, je te conseillerai de choisir une voie professionnelle plus tranquille (si tu as un bon niveau scolaire, tu as plus de choix)

Je trouve personnellement qu’avec ce genre de maladie, au niveau pro, mieux vaut prévenir que guérir.

Certes, tu seras peut être tranquille toute ta carrière, jamais malade, ou très peu, mais possiblement que tu seras assez souvent malade aussi, ou sur de longues périodes, et là, bonjour les difficultés si arrêts maladie, pertes de salaires, licenciement etc.. et pour se reconvertir qlq années plus tard, adulte, ce n’est pas ce qu’il y a de plus facile.. si tu as des enfants d’ici la, un crédit, que sais je, par les temps qui courent, hum..

Donc selon moi, mieux vaut prévenir que guérir 😉

Dans certain job, c’est peut être plus facile de continuer à bosser malgré les troubles digestifs
En tant que médecin, si tu dois courir partout de chambre en chambre pour aller voir tes patients ou même dans ton propre cabinet, recevoir et soigner tes patients, gérer les « urgences », en ayant des douleurs, des difficultés de concentration, de la fatigue qui s’accumule… forcer qlq temps, tirer sur la corde, se croire plus fort que la maladie, pour finir en arrêt et mettre des mois a s’en remettre…. je dis bof.

Sache que je ne cherche vraiment pas à te décourager, c’est juste mon expérience qui parle, et si tu hésites aujourd’hui, ce n’est peut être pas sans raison.

Tu peux toujours le faire si vraiment rien d’autre ne te tente, mais si tu hésites avec autre chose, étudie bien toutes les possibilités, projettes toi sur le long terme…
Perso, le mieux, je trouve (d’autant plus en période de crise, pas facile de trouver du travail, alors avec un handicap !), c’est de se lancer (si on en a le potentiel bien sur) dans des études ou une formation ou il sera possible, par la suite, d’occuper un poste ou il sera possible de continuer à travailler de chez soi si problème.

Bon courage, préserve toi