Comment j’ai endormi ma RCH

Lancé par dridet-4082 - Dernier message le 02/02/2021 à 08:47
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CatherineP - 18/11/2017 à 08:49

Bonjour,
Merci Guts et Yohann .
J’ai déjà essayé le régime seignalet pendant trois mois par le passé et l’ai arrêté car grosse poussée de RCH au bout de ces trois mois .
L’étude semble intéressante mais sur 15 personnes ,ce n’est pas très probant ….
Je ne sais que penser ….Sûr que les causes environnementales jouent un rôle dans toutes ces maladies auto immunes qui sont en augmentation ….Sûr ,on nous a fait bouffer et respirer de la merde pendant des années …
Pour ma part ,mon gastro ne le nie pas mais semble aussi perdu que moi sur l’alimentation à adopter car tous les patients qu’il suit n’ont pas la même réaction et le risque est la carence en certains nutriments qui peut être très grave (je le sais par expérience personnelle ).
Alors ,continuons à chercher ce qui peut améliorer notre état .

SolveIT-8737 - 18/11/2017 à 06:35

Bonjour,

J’ai réalisé une traduction de l’article pour ceux qui ne comprennent pas l’anglais :

Une petite étude montre que des changements alimentaires stricts aident les patients atteints de maladies inflammatoires de l’intestin à atteindre la rémission.
Les chercheurs ont trouvé qu’éliminer les aliments connus pour stimuler l’inflammation de l’intestin – une approche alimentaire connue sous le nom de régime protocolaire auto-immun – améliore les résultats cliniques chez les patients atteints de maladies inflammatoires de l’intestin.
La petite étude, « Efficacité du régime protocolaire auto-immun pour les maladies inflammatoires de l’intestin », a été publiée dans le journal « Maladies inflammatoires de l’intestin ».
Les maladies inflammatoires de l’intestin sont des maladies complexes où interviennent des facteurs génétiques et environnementaux qui influencent l’apparition de la maladie et sa progression. Mais, alors que les chercheurs ont identifié approximativement 200 gènes comme facteurs de risque pour ces maladies, la contribution des gènes dans la maladie est limitée, étant responsable jusqu’à 13 pourcents des maladies de Crohn et 7 pourcents des maladies de la rectocolite hémorragique.
Parmi les facteurs environnementaux, l’alimentation et le microbiome de l’intestin – la collection naturelle des bactéries qui peuplent l’intestin – sont considérés comme deux facteurs majeurs qui influencent l’avancée de la maladie.
Des évidences s’accumulent qui suggèrent que des modifications dans le régime alimentaire peuvent améliorer les résultats cliniques des maladies inflammatoires de l’intestin, mais du travail sera encore nécessaire pour identifier les facteurs alimentaires qui pourraient être utiles dans une thérapie basée sur la nutrition.
Le dénommé régime protocolaire auto-immun (PAI) tire ses origines du régime Paléolithique – caractérisé par la consommation de viandes, poissons, fruits, légumes, noix et graines, et l’évitement des produits laitiers, légumineuses et céréales.
De ce fait, « le régime PAI se concentre sur une phase d’élimination initiale des groupes d’aliments qui incluent : les céréales, les légumineuses, les solanacées, les produits laitiers, les œufs, le café, l’alcool, les noix et graines, les sucres raffinés/transformés, les huiles, et les additifs alimentaires », expliquent les auteurs.
L’objectif principal de ce régime est d’éviter de consommer de la nourriture (et des médicaments) qui pourraient déclencher l’inflammation dans l’intestin et créer des changements dans son microbiome.
Les chercheurs ont conduit une étude statistique pour évaluer le potentiel du régime protocolaire auto-immun chez les patients avec des maladies de Crohn et RCH actives.
15 patients, 9 avec Crohn et 6 avec RCH, ont été soumis au régime protocolaire auto-immun sur une période allant du 5 septembre 2016 au 8 novembre 2016. Cela consistait en 6 semaines d’élimination graduelle des aliments à éviter, suivi de 5 semaines de respect strict du régime (phase de maintenance). Les patients avaient une maladie inflammatoire de l’intestin depuis une durée moyenne de 19 ans et presque la moitié d’entre eux a rapporté avoir utilisé des médicaments biologiques pendant une durée de deux ans précédant l’étude.
La phase éliminatoire a éliminé graduellement du régime alimentaire des patients « les céréales, légumineuses, Solanacées, produits laitiers, œufs, café, alcool, noix et graines, sucres raffinés/transformés, huiles, additifs alimentaires », qui sont restés absents tout au long de l’étude.
Les résultats ont montré qu’après six semaines, 11 des 15 patients ont atteint la rémission clinique – 6 avec la maladie de Crohn et 5 avec la RCH – et maintenus la rémission durant la phase de maintenance.
Les chercheurs ont aussi « identifiés des améliorations dans la calprotectine fécale, un marqueur biologique de l’inflammation intestinale ainsi que des améliorations d’un point de vue endoscopique dans l’apparence de la muqueuse chez la plupart des patients ayant entrepris une endoscopie complémentaire. » ont-ils écrit.
Ces résultats suggèrent qu’une modification dans l’alimentation est un traitement potentiel à utiliser en combinaison avec les thérapies conventionnelles pour les maladies inflammatoires des intestins (50 pourcents des participants à l’étude utilisaient des médicaments biologiques) chez les patients avec des maladies modérées à sévères.
« Notre étude démontre qu’une modification du régime qui se concentre sur l’élimination de groupes d’aliments potentiellement immunogènes ou non tolérés a le potentiel d’améliorer les symptômes ainsi que l’inflammation endoscopique chez les patients atteints de maladies inflammatoires de l’intestin », ont conclu les chercheurs.
Ces découvertes préliminaires nécessitent une validation à travers de grandes études randomisées.

Cordialement,

Yohann

Guts-9055 - 17/11/2017 à 23:02

Non, aucunes études ne leurs parviennes parce qu’aucuns laboratoire pharmaceutique n’a d’intérêt à dépenser de l’argent en recherche pour finalement aboutir au remède de l’alimentation qui est gratuit (et qui certe ne marche pas à 100%)
Ce sont des entreprises à la base, leur but est de dégager le plus de bénéfice.

Quand à l’étude, c’est très technique et tout ce que je peux affirmer c’est qu’elle a été publié dans le journal « Inflammatory Bowel Diseases » et en toute honnêteté je ne connais ni la véracité des éléments et de la conclusion vis à vis de cette étude, ni la légitimité du journal donc je ne peux t’en dire plus.

Si l’anglais te pose problème mais que tu veux t’y intéresser il y a le régime Seignalet, tu as tout en français, http://www.seignalet.fr/fr/

CatherineP - 17/11/2017 à 21:12

J »ignorais que l’agro alimentaire finançait les médecins …
Je ne comprends pas l’anglais .Quelqu’un peut-il me dire exactement qui a fait cette étude et ce qu’elle dit .Comme tout le monde ,cela m’intéresse si c’est une étude sérieuse car j’en ai un peu assez d’entendre tout et son contraire en ce qui concerne l’alimentation .Merci

Guts-9055 - 16/11/2017 à 23:07

« Results showed that after six weeks, 11 of the 15 patients achieved clinical remission — six with CD and five with UC — and maintained remission during the maintenance phase. »

Très encourageant pour ceux qui voudraient s’y mettre, c’est déjà un miracle qu’une telle expérience soit menée quand on voit les enjeux derrière.

Abordez l’alimentation avec le corps médical et on vous sortira toujours le même argument :
« aucunes étude n’a démontré l’efficacité des diètes sur ces maladies »
évidement, faut voir qui les financent, est-ce que Renault va financer une étude sur les bienfaits de la marche ?

J’espère que vous allez tous bien, donnez des nouvelles

produits laitiers-1091 - 05/02/2017 à 20:28

simple a faire:de 3 a 6 heures de cuisson sans faire bouillir mais a feux doux

glycine et gélatine

dridet-4082 - 05/02/2017 à 17:30

Oui le bouillon de poule revient assez souvent comme élément qui permet de soulager les instestins.
A tester…
Il s’agit du bouillon d’os il me semble, pas les bouillons qu’on achète en cube. Il faut le faire soi-même (comme tout le reste), faire bouillir les os dans une marmite pendant des heures.
Il faudrait voir ce qui dans ce bouillon peut provoquer l’amélioration des symptômes, est-ce le collagène et donc la glycine (que l’on peut prendre en complément en poudre), à voir je n’ai pas d’éléments là-dessus mais effectivement c’est une bonne piste à creuser.

SolveIT-8737 - 05/02/2017 à 15:38

Bien le bonjour,

Merci à Guts produits laitiers et Dridet pour vos informations. Je me permet de faire un mini résumé.

Il me semble que le pdf conseillé par Guts « scd lifestyle surviving to thriving », si c’est bien celui-ci, peut se trouver ici : http://scdlifestylebook.com/download/SCD-Lifestyle-Surviving-to-Thriving.pdf

J’en suis arrivé à poser la question sur le bouillon de poule grâce à produits laitiers qui m’a contacté en privé en me vantant les bienfaits de celui-ci et en partageant plusieurs liens intéressants :

Ce blog pourrait fournir de bonnes pistes, en particulier cette page : http://rectocolite.blogspot.fr/2014/12/lultime-protocole-pour-guerir-une-crise.html

Depuis ce blog j’ai pu aboutir sur le régime GAPS de Natasha Campbell-McBride, intéressant à lire, on y insiste beaucoup sur le bouillon de poule ! :

https://www.nutrition-holistique.ch/regime_gaps.html#.WJcvf1PhAdU

Je pense que bientôt je vais essayer 3 jours de jus/bouillons, mais avant cela j’attends de regagner un bon poids. Le lien de Guts qui concerne le blog de la jeune maman qui s’est sortie de crise avec du bouillon est une bonne base pour ce qui est de la recette.

Merci beaucoup également pour les stats du site crohnology, voici les éléments naturels qui d’après les stats impactent le plus positivement les maladies de l’intestin :

Classés par ordre d’efficacité décroissante :

-Pas de bière
-Pas de lait
-Pas de sucres raffinés
-Pas de nourriture épicée
-Pas de vin
-Pas d’alcool de manière générale
-Pas de Gluten
-Le régime SCD
-Pas de céréales
-Cuire ses légumes
-Pas de viande rouge
-Haute teneur en probiotiques
-Peu de sucre
-Peu de fibres
-Rien d’acide
-Peu épicé
-Peu de produits laitiers
-Pas de levure
-Peu de bière
-Peu d’acidité
-Peu d’alcool
-Régime GAPS
-Régime peu de résidus
-Peu de céréales

Pour info le site marche comme ceci : on s’inscrit, on nous demande quand avons-nous eu les premiers symptômes, quand avons nous été diagnostiqués, comment nous sentions-nous à l’époque, qu’avons-nous fait depuis, et comment nous sentons nous maintenant. Il y a plus de 9000 participants et de là les statistiques sont extraites.
Je pense que les résultats peuvent largement être influencés/biaisés par les croyances personnelles mais ça n’en reste pas moins intéressant.
Il y a aussi des données sur les traitements qui marchent le mieux et sur les compléments alimentaires qui fonctionnent bien.

A+

CatherineP - 05/02/2017 à 10:13

Merci Guts et Hamo .Vos échanges sont très constructifs .Tout comme vous,je cherche ce qui peut améliorer mon quotidien en essayant de ne pas me réduire à cette maladie .Elle fait partie de moi mais elle n’est pas moi .
Ce qu’il y a de positif dans cette maladie ,c’est que l’on est obligé d’aller à l’essentiel :je fais le tri dans mes amis et je suis à l’écoute de mes vrais désirs .
Cela fait un an que je suis en poussée (j’ai eu un mois de répit en juillet )…mais ,depuis un an ,je me suis autorisée à faire des activités qui me plaisent .
Oui ,il y a des choses que je ne peux pas faire ;la randonnée ,par exemple ,car si je marche trop ,j’ai mal .Je voudrais aussi voyager (en Inde par exemple ) mais ,pour l’instant (et je dis bien pour l’instant ) ce n’est pas envisageable (où sont les toilettes?).
Tant pis ,cela reste des projets et je fais d’autres choses pour l’instant .
Catherine

Guts-9055 - 05/02/2017 à 00:09

@Hamo malheuresement il n’y a pas de note moyenne de ceux qui n’en prennent pas, juste un graphique comparant les notes par tranche de entre les consommateurs de lait et les non consommateurs. (https://www.crohnology.com/treatments/54-no-dairy?tab=graphs)

On remarque une petite tendance qui supposerait que ne pas consommer de lait améliorerai notre condition, mais bon ce n’est pas le résultat d’études sérieuses, juste des données subjectives fournies par les testeurs eux même (possible effet placebo par exemple). On ne peut pas en tirer quelque chose de réellement concret, mais ça reste très intéressant.

Je ne sais pas si on peut complètement guérir avec l’alimentation, j’essaie de ne pas me faire d’illusion et de rester lucide, ce dont je suis sûr cependant c’est que au moins ça peut beaucoup aider comme tu le dis.

C’est vrai que c’est difficile de concilier diète stricte et vie sociale, on ne vit plus pour manger, désormais on mange pour vivre, mais à quoi bon si on ne peux pas profiter de cette vie avec ses proches ?
Pour l’instant je fais beaucoup de concessions, mais je cherche des solutions qui ne gâcheraient pas ma vie sociale, par exemple je propose à mes potes d’aller faire du sport ou autre choses qui n’implique pas le fait de manger. Si ils veulent manger dehors, je propose un restaurant japonais ( on peut y manger relativement sainement ).

Il n’y a pas une seule maladie sans remède, pas un problème sans solution.

Conférence très enrichissante en effet bon courage à tous 🙂

hamo-2039 - 04/02/2017 à 22:43

Il serait intéressant de connaitre la note attribuée aux malades qui boivent du lait et/ou sont carencés en vitamine D .
Je maintiens que l’alimentation seule ne suffit pas pour arrêter une poussée ou maintenir une longue rémission avec certitude . Celà aide bcp et permet un meilleur état général , c’est sûr .
Je fais très attention à la façon de me nourrir et j’applique à la lettre les prescriptions de ma naturopathe . Par contre , bien que je parte du principe que je mange pour me nourrir et me soigner , je me permets des écarts pour le plaisir . Celà me semble indispensable pour garder une vie sociale normale et ne pas me mettre à l’écart de ma famille et de mes amis . Avec nos maladies c’est très important pour ne pas laisser un boulevard à la déprime car c’est le cercle vicieux : déprime , stress , fatigue et maladie ; Non , merci !
Je trouve tous ces échanges de posts très intéressants et enrichissants .
Merci Didret et les autres .

Guts-9055 - 04/02/2017 à 20:46

@SolveIT comme Dridet, je t’encourage à continuer la diète.

Le bouillon de poule est réputé pour avoir beaucoup de vertus.
En ce moment je lis « scd lifestyle surviving to thriving », un livre anglais sur la diète SCD. Cette diète est très similaire à la diète paléo, celle dont on essaie le plus de se rapprocher dans cette conférence. La différence est qu’il y a a une phase d’introduction dans la diète SCD qui dure 2 à 5 jours, durant laquelle on se nourrit principalement de bouillon de poule, et ensuite on suit la diète comme les autres.
La carcasse de poulet (les os surtout) dans le bouillons, aiderai à rétablir l’équilibre bactériologique des intestins, j’ai lu beaucoup de témoignage qui en parlent comme une soupe presque miraculeuse et sur cette diète, un témoignage parmi d’autres : http://glutenfreefix.com/the-soup-that-saved-my-life/ .

Je pense donc que le bouillon de poulet peut vraiment t’aider, si la diète scd t’intéresse tu peux trouver le livre en ebook payant ou en pdf sur le net 😉

Les diètes supposées saines comme on les appliques ici sont des bases à suivre, mais il ne faut pas oublier d’écouter son corps.
Rien de m’as sauté aux yeux dans ta diète, mais peut-être que certains aliments te font mal après les avoir mangé ? C’est important car on est tous unique, à toi de modifier ta diète dans le sens qui est le meilleur pour toi.

Dernière piste que je peux te donner, c’est le site https://crohnology.com/treatments .
En gros c’est un facebook caché de gens avec des mici, ils notent leur état de 0 à 100. Chacun est libre d’indiquer quel médicament, diète et complément alimentaire il utilise et lui attribuer une note. Ainsi on peut voir quel traitement est le moins lourd, lequel est le plus efficace, etc… Ça peut te donner des pistes, ce site est une mine de conseil et de statistique si tu parle anglais.
On voit que par exemple l’état de santé moyen des gens qui ne boivent pas de lait (no dairy) est de 64, c’est à prendre avec des pincette mais c’est très intéressant.
La vitamine D est à 66, d’après 2900 personnes, c’est assez cohérent et réaliste je trouve.

J’espère t’avoir aidé, si tu as des questions n’hésite pas.
Bon courage a tous 🙂

CatherineP - 04/02/2017 à 20:01

Pour moi aussi ,la cortisone n’a jamais fonctionné et pour l’instant ,aucun traitement ne fonctionne .Et j’ai rarement ,tous les symptômes en même temps sauf la fatigue qui est constante .
Pour ce qui est de l’alimentation tout ce qui est choux ne me réussit pas du tout .J’adore le chou alors j’en mange en petite quantité de temps en temps .Mon gastro m’avait donné un conseil plein de bon sens .M’observer et noter les aliments qui ne me réussissaient pas mais surtout de varier le plus possible son alimentation en privilégiant le plus possible les légumes et les fruits pour éviter les carences .
Après ,pourquoi certaines personnes résistent aux traitements?,pas d’explications surtout quand ,comme moi ,on n’a pour ainsi dire jamais utiliser de médicaments (même pas de vaccinations) avant le diagnostic de la rectocolite ,il y a 8 ans .
Bon courage à tous

produits laitiers-1091 - 04/02/2017 à 15:15

j’étais aussi dans ton cas a avoir du sang très rouge dans les selles sous forme de coliques, j’ai déjà aussi eu du sang disons moins rouge dans mes selles même parfaitement moulés.
il te faut pensée millimétrés au début!!!!
pour ce qui est de ta liste des aliments, j’aurais envie de te dire tout dépend de ton organisme a l’heure actuelle a digérer, assimiler,évacuer.
si tu as un doute prends rendez vous,tu te sentiras plus léger.

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