En ce qui concerne l’opposition que l’on retrouve entre médecins et patients.
J’ai beaucoup réfléchi à ce sujet car je ne comprenais pas comment les médecins pouvaient être aussi catégoriques quant à la non participation de l’alimentation sur cette maladie. Je suis même allé consulter un autre gastroenterologue pour discuter de cela avec lui.
Plusieurs choses me gênaient :
-Le fait que les médecins rejetaient catégoriquement et sur la défensive la participation de l’alimentation dans cette maladie, ceci en opposition avec les chercheurs qui pour certains concentraient leurs expériences sur l’alimentation.
-L’expérience des patients, au moins autant, voir plus importante que l’avis des médecins. Ne pas la négliger, il y en a certain d’entre nous qui expérimentent réellement, les médecins, eux n’ont pas la possibilité d’analyser le contenu des toilettes chaque jour en fonction de leur consommation. De plus avec Internet, nous devenons des patients éduqués sur le plan médical.
Je pense que les médecins refusent d’utiliser l’alimentation pour soigner car ils n’ont pas de protocole précis, ils risqueraient de se perdre eux et leurs patients avec ce genre de démarche. Ensuite ils n’ont pas le temps à accorder à leurs patients pour une démarche avec un tel suivi régulier nécessaire. Egalement, ce n’est pas leur modèle de soin, ils utilisent directement des substances synthétisées pour soigner les patients, pas l’alimentation. Cela ne veut pas dire que les deux méthodes ne peuvent pas arriver à de bons résultats. Je pense que c’est une erreur d’opposer médecine conventionnelle et modification de l’alimentation, ce sont deux démarches différentes qui peuvent même se compléter. Il y a aussi le problème des carences : les médecins, n’ayant pas le temps de suivre leurs patients dans des expériences alimentaires en tout genre ne vont pas risquer de les lâcher dans la nature avec tous les risques de carences que de telles expériences comportent pour le non averti.
Enfin, la prévention, n’est pas prépondérante dans la philosophie de notre médecine (ce qui est bien dommage et à mon humble avis un très très gros défaut).
Pour toutes ces raisons je pense que l’alimentation est notre principal mode d’action en tant que patient sur cette maladie.