Bonjour,
Personnellement (j’ai une RCH depuis presque 4 ans maintenant) je sais qu’un bon gros repas type restaurant/fêtes de fin d’année va soit renforcer les crises quand je suis en crise, soit me faire rechuter quand je suis en rémission.
J’ai également remarqué que le psyllium avait un effet positif (améliore mon transit, diminue les fermentations et les gaz et donc l’acidité intestinale) donc j’en prends qu’en j’en ressens le besoin. Par contre j’évite d’en prendre pendant des périodes prolongées pour éviter que mes intestins s’adaptent de trop et que ça ne fasse plus effet.
De toutes les études épidémiologiques que j’ai pu lire sur alimentation et RCH, la majorité disent qu’une alimentation équilibrée (dans le sens riche en légumes et fruits, riche en acides gras oméga 3 – source lin, caméline, poissons gras… et en antioxydants) était vraiment associée à un risque diminué de rechutes. L’effet délétère de l’alcool n’est pas systématiquement observé, mais personnellement j’essaye d’éviter au maximum parce que l’alcool c’est vraiment pas top pour la survie de nos pauvres cellules intestinales qui sont déjà bien abîmées (et ça ne doit pas avoir un effet super sympa sur le microbiote intestinal non plus).
Du coup maintenant j’essaye en majorité de viser des aliments qui sont connus pour être bons pour la santé, plutôt anti-inflammatoires (source de vitamine E, d’anti-oxydants, d’acides gras oméga-3, de sélénium…) et d’éviter les surcharges (sucres, graisses bien saturées, j’ai lu que l’acide myristique, présent en grande quantité dans certains laitages mais également dans l’huile de palme et de coco, pouvait avoir un lien avec les crises de RCH) alimentaires pour ne pas stresser le système digestif déjà bien perturbé. De mon côté les légumineuses (lentilles, haricots blancs etc…) sont à proscrire car je n’arrive pas à les digérer. Après chacun est différent, mais je pense que les grandes tendances se vérifient quand même chez tout le monde. Et qu’une alimentation équilibrée riche en fibres facilement digestibles (on évite les fermentations indésirables), en vitamines et minéraux, en anti-oxydants et oméga-3, et pauvre en acides gras saturés, en sucres simples et en alcool (pro-inflammatoires) est déjà une bonne base pour soutenir le microbiote et la santé intestinale.