Bonjour Dévrig,
Tu ne pourrais pas en parler avec le médecin du travail ? Il peut peut-être t’aider ?
Après, pour aller plus loin encore, on peut parler de harcèlement moral, car ça a bien l’air d’y ressembler !
Après c’est une procédure dans laquelle il faut s’engager et c’est difficile ensuite niveau relationnel, je pense…
C’est pour ça que j’émets l’idée de la médecine du travail. Après c’est juste une proposition, je ne sais pas si cela peut aider.
Personnellement, cela a été difficile pour moi aussi au travail (RCH depuis 2013 et tous les traitements ont échoué jusqu’ici).
J’ai un poste dans une entreprise de 50 personnes ou je suis la seule à faire le métier que je fais, en étant « responsable de service », titre purement honorifique puisque responsable d’un service ne comportant qu’une seule personne : moi-même…
Avec une charge de travail hallucinante, je restais le soir souvent jusqu’à 21h/22h pour réussir à boucler dans les temps mes dossiers, avec une pression de cinglé.
Je suis dans la même entreprise depuis 2010, et lorsque la maladie a été diagnostiquée en 2013-2014, j’ai prévenu mes employeurs que j’avais une maladie auto-immune, sans préciser de quelle maladie il s’agit car je n’arrive pas à en parler ouvertement au travail, comme si j’en étais honteuse…
Je les ai donc prévenu et, sur le coup, ils ont eu l’air inquiets, gênés pour moi, mais c’est passé vite fait !
Comme toi, j’ai depuis ressenti cette indifférence, la maladie on ne la voit pas alors… on l’oublie, c’est comme si elle n’existait pas.
Genre : tu es là et tu tiens debout, donc tu n’a rien, tu vas très bien.
Bref, mes employeurs ne semblaient trouver aucun problème au fait que je fasse des journées de 12/13h de travail malgré la maladie… Et j’ai tenu comme cela encore quelques années, avec des symptômes au quotidien (douleurs abdo, diarrhées 8 fois/jour, douleurs articulaires et oculaires, extrême fatigue, essoufflements, étourdissements etc… enfin tu connais tout ça).
Mais cette année, en début d’année, se sont rajoutées des insomnies qui ont duré plusieurs semaines et mon gastro a décidé mi-février de me mettre en arrêt de travail et je n’ai pas encore repris depuis.
J’ai enfin décidé de faire une demande de RQTH que je n’avais pas fait jusque là… Déni, peut-être, je me pensais assez forte pour tenir et faire comme si de rien n’était…
Enfin bref, pas toujours évident le boulot avec la maladie.
Tiens-nous au courant des suites avec ton job et tes « pourris » de patrons !
Julia