quel métier avec crohn ?

Lancé par katy-282 - Dernier message le 02/01/2017 à 00:00
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Jadou-8873 - 02/01/2017 à 00:00

J’étais dans le même cas fatigue stress j’assurais mes journées avec beaucoup de difficultés (agent de crèche) j’ en ai parlé a la médecine du travail qui ma déclaré inapte sur mon poste et dirigé sur un reclassement donc en arrêt maladie en attente que mon employeur ville de Lyon me propose un poste adapté a mon état de santé .

Chipoune-4833 - 25/06/2015 à 19:24

Bonjour, loin de moi l’idée de conseiller ou non, je vais vous faire part de mon expérience personnelle. J’avais choisi la voie de l’honnêteté, ne sachant pas mentir. Je demandais congé pour les examens médicaux, sans pour autant préciser de quoi il s’agissait en détail. Jusqu’ici tout va bien. Perso, je suis sédentaire, mais lorsqu’il a fallu effectuer un déplacement d’1 journée j’ai du demander à ne pas y aller car en pleine crise, douleurs fortes et constantes, let la fatigue qui va avec… Tout d’abord g eu droit à 1 procès, moi qui soit dit en passant ne me met pas en arrêt maladie et qui vient bosser pliée en 2! G du dc me justifier d’être vraiment malade et non en train de simuler. Pensant qu cela allait aider. Moi qui n’aime pas parler de ça et en faire de tonnes, j’y ai droit à chaque entretien et souvent des questions sur comment ça va, comme de la bienveillance… Ce ‘en est pas ! Je ne pense pas non plus que les employeurs soient « gentils » dans mon cas il s’ agit d’exploiter une faiblesse. De + j’avais demandé à ce que c la reste entre nous et g eu droit à voir certains collègues changer de regard vis à vis de moi !…. Au lieu de trouver 1 solution, cela a fait de ma maladie une maladie, un problème… Mais bon je te souhaite de trouver la meilleure approche et de pouvoir concilier ces soucis avec une vie professionnelle épanouie ! Courage

emmanuel-5531 - 10/05/2015 à 09:58

Chère Sofia , loin de moi l’idée de te conseiller ( il est d’ailleurs bien connu que les conseilleurs ne sont pas les ..). J’ai posté mon commentaire sur le forum pour faire part de mon expérience et démontrer que le choix du silence est possible même si j’ai conscience qu’exprimer ce choix sur le forum de l’afa est très iconoclaste dans la mesure où l’afa milite pour la reconnaissance de nos maladies. C’était donc un choix très personnel fait il y a maintenant longtemps ( depuis les mentalités ont évolué, enfin je le pense ) qui était lié à mon degré de handicap et la nature de mon travail qui bien que non sédentaire me permettait de choisir d’informer mon employeur ou non.Je te souhaite bon courage et surtout de faire le choix qui te correspond.

sofia-5551 - 10/05/2015 à 09:03

Bonjour cela fait trois ans que je. Suis en invalidité deuxième catégorie par la sécurité sociale avec un statut de travailleur handicapée et avec un complément ah de 96€ qui vient de m’être supprimé car il estime que maintenant je ne suis plus handicapée à 50 pour cent et que je peux travailler j’ai subit une colostomie totale et j’ai peur de reprendre un travail car j’ai beaucoup de selles dans la journée que me conseillez vous il n’y a que des ménages qui s’offrent à moi j’ai une formation Bac pro gestion et je ne trouve rien comment faire ?

emmanuel-5531 - 08/05/2015 à 14:28

Aizen-kun , comme je te le disais c’est vraiment une affaire personnelle. Une petite précision : mes médicaments ( en dehors de la perf de rémicade ) je les prenais ( je suis à la retraite depuis peu ) le matin ou le soir avant ou après le boulot ; donc cela restait une affaire privée. Et puis je n’ai pas informé mon patron de ma maladie pour me protéger ( un mensonge par omission puis facile à porter si tu veux ) parce que je ne voulais pas que cela introduise un obstacle dans ma carrière ; à priori je ne crois pas à la bienveillance des employeurs. C’est ce que je te disais : en parler ou pas relève vraiment d’un choix personnel très difficile de généraliser. Je te fais juste part de mon expérience. Au bout du compte fais comme tu le
sens.

Aizen-kun-5540 - 08/05/2015 à 11:05

Merci de m’avoir répondu rapidement ☺.
A vrai je ne suis pas très fort pour mentir, je n’ai pas encore décidé s’il faut que je reste honnête ou pas (mentir juste à l’entretien) mais bon si jamais je trouve des excuses je n’ai rien à perdre. Seulement si une excuse ne passe pas pour une absence le patron peut décider de nous virer à force et donc là on est devant le fait accompli, soit on dit la vérité ou non… mais les excuses OK mais pour prendre les cachets sans qu’il le voye c’est un peu chiant, même mentir d’ailleurs. Tu les prends au Wc les cachets ou ailleurs ? Et combien tu en prend, dans les périodes de crises, on doit en prendre plus tous les avaler en une fois c’est …. relou x). Bref c’est cool de pouvoir discuter de la maladie avec des personnes qui sont dans le même cas que me

emmanuel-5531 - 08/05/2015 à 10:50

Aizen-kun , difficile de répondre à ta question tant les situation sont différentes . J’ai Crohn depuis 31 ans et maintenant sous Rémicade depuis plus de 7 ans. Je te livre mon expérience : oui j’ai informé la médecine du travail ( qui me délivre un bon d’aptitude tous les ans sans aucune autre mention ) mais pas mon employeur et non je n’en ai pas parlé à mes collègues. Ce qui implique par exemple que je dois toujours avoir une bonne explication pour mes absences à l’hôpital ( perfusions ). Quand à un travail non sédentaire , cela relève de ta propre situation aussi terre à terre qu’elle soit ( absences aux toilettes , poussées etc ). En fin de compte je ne vois pas ce qui t’empècherait d’essayer. Mais ce n’est que mon expérience et elle n’est pas forcément duplicable.Bonne chance

Aizen-kun-5540 - 07/05/2015 à 21:35

Bonjour je suis nouveau ☺, j’ai la mici depuis ce janvier et je voudrai avoir votre avis.
Voilà enfet j’ai toujours voulut travailler en tant que technicien france telecom, on se déplace tout le temps chez différents clients et on mange dans la voiture, tout le temps des trucs à emporter est ce compatible avec la mici ? Pas vraiment je sais mais vu ça me plaît beaucoup je pourrai essayer et voir ce qui ce passe x). Je voudrai avoir l’avis svp des personnes qui ont la maladie de crohn depuis quelque temps aussi, comment les personnes (inconnue comme au travail ? Je suis en recherche d’emploi) réagissent quand il apprenne que quelqu’un a une mici (question un peu conne peu t-être, il y a des moqueurs et des gentils partout x)). Et faut t’il cachait la mici au médecin du travail j’imagine que non ? Donc pas besoin de demander une attestation d’assurance sans qu’il y a le 100%, comme on le donne au médecin. Aussi il ne faut pas le dire aux employés, ne pas en parler pendant lentretien.
Voilà j’aimerai quon me donne des conseils sur tout ça pour me rassurer merci.

Chipoune-4833 - 05/03/2015 à 20:25

Merci pour ta réponse Katy ! J’ai l’impression que tu as décrit mon quotidien en ce moment… Tu as raison il faut savoir s’écouter, je pense qu’avec le temps on apprends à se connaître et à différencier l’origine des douleurs. Merci pour tes conseils !

katy-282 - 05/03/2015 à 18:05

chipoune,
en réduisant mon temps de travail j’ai effectivement subit une perte de salaire. Cette décision a été mûrement réfléchi et prise en connaissance de cause. Par chance, mon mari gagne bien sa vie ce qui m’a permis ce changement professionnel.
D’autre part, de nature anxieuse je sais que cet état favorise les « dérangements » intestinaux qui sont mon point faible du fait de la maladie de crohn. Au boulot, j’avais une charge de travail de plus en plus importante et j’avais du mal à assumer. Je suis plutôt entière et perfectionniste mais le travail s’accumulait ce qui m’angoissait beaucoup. Je rentrais à la maison exténuée et très énervée ce qui rendait mon quotidien et celui de ma famille pénible. Je ne profitais de rien. Je rentrais du boulot et pensais déjà à la charge de travail qui m’attendait le lendemain. Je me sentais très diminuée physiquement et la fatigue nerveuse était relativement importante. Le stress, l’angoisse, la fatigue physique ou nerveuse sont des facteurs favorisant le déclenchement de crise ou de « désagréments ». Pour ma part, depuis ce changement de temps de travail, je suis soulagée nerveusement. Je ne suis plus débordée comme avant et je me sens plus « zen ». Je ne suis plus constamment sur les nerfs et je peux profiter différemment de mon temps libre (avant dès que je pouvais je dormais !). Je suis toujours « dérangée » par mes intestins, j’ai toujours des maux de ventre qui vont et viennent ; mais je me sens mieux dans ma tête et je ne suis plus nouée, mon corps le ressent.
Je pense que parfois il est nécessaire de faire une petite pause, prendre du recul quand on sent notre corps en souffrance ou en difficulté. Il faut savoir écouter son corps, c’est très important. Ca ne sert à rien de s’entêter, quand la tête ne suit plus c’est que le problème est déjà bien installé. En espérant t’avoir apporté quelques éléments de réponse, n’hésite pas à me recontacter. si je peux t’aider ou t’éclairer dans quelques démarches se sera avec plaisir.

Chipoune-4833 - 05/03/2015 à 16:54

Katy, je suis ravie que tu aie trouvé 1 équilibre professionnel ! Mais du coup tu as subi 1 perte niveau salaire ? J’ai retenu que tu étais de nature anxieuse, tu crois que cela joue 1 rôle dans ton problème de fatigue ? Je suis moi même facilement nerveuse et j’ai de + en + de mal au travail, je me demandais si cela était causé par la maladie ou si je me sentais tout simplement mal dans mon travail. Je suis débordée et j’assume de moins en moins ce retard et cette charge de travail. Je me demande même si le stress ne serait pas quelques fois en cause dans les douleurs aux intestins et la fatigue… Est-ce que tu penses que ça a était le cas pour toi ?

katy-282 - 05/03/2015 à 09:07

bonjour,
je suis katy, c’est moi qui avait posté un message pour démarrer cette conversation. Je viens vous donner des nouvelles concernant mon problème au boulot et vous raconter les différentes démarches que j’ai effectué suite à cela. Tout d’abord, me concernant je ne suis pas reconnue travailleur handicapé et je n’ai pas effectué de démarches en ce sens. Bien que je respecte les personnes reconnues comme telles, je ne me sens pas prête à « assumer » ce statut. J’ai la chance d’avoir un employeur compréhensif et bien que plusieurs « avantages » s’offrent à nous par ce statut de TH, pour l’instant je n’en n’ai pas besoin.
Après entretien avec mon médecin traitant et la médecine du travail, nous avons convenu ensembles qu’il serait tout à fait convenable d’occuper un poste à temps partiel ce qui a rapidement été accepté par mon employeur et mis en place il y a 1 mois. Je suis donc toujours en rayon en grande distribution (entreprise de taille moyenne, 130 salariés) et je travail à 70% soit 26H par semaine. Je ressent beaucoup moins de fatigue et beaucoup moins de stress. Le fait que ma hiérarchie comprenne et respecte mon problème m’a beaucoup aidé ; ils ont rapidement changé mon contrat de travail et n’ont montré absolument aucune résistance ce qui a rendu les choses plus faciles.
Je pense avoir fait le bon choix ; j’aime bien mon boulot et le poste que j’occupe, mes horaires sont correctes et correspondent à ce dont j’avais besoin. Je suis très contente et je me sens soulagée. Je vis mieux et ce gros changement dans ma vie professionnelle m’enlève beaucoup de stress et d’angoisse car je ne me sens plus débordée en permanence comme c’était le cas avant.

hamo-2039 - 04/03/2015 à 21:27

Puisque tu le dis ce doit être vrai ; tant mieux qu’un avantage aussi important soit accordé aux TH ; ils galèrent assez avec leur maladie !

Morgane-946 - 04/03/2015 à 13:08

Hé bien j’ai été embauchée comme ça, donc je peux garantir que ça marche 😉
Il y a des emplois réservés aux travailleurs handicapés, accessibles à eux sans concours, et pas qu’en catégorie C. (En ce qui me concerne c’est la fonction publique d’État, je ne connais pas bien le fonctionnement dans le territorial.) J’ai une amie qui a été titularisée en catégorie B d’office.

Évidemment c’est un recrutement « comme un autre », c’est-à-dire qu’ils regardent le CV ! Ce n’est pas parce qu’on est TH que c’est portes ouvertes, il faut avoir les compétences requises pour le poste dont il s’agit… Quand j’ai été recrutée, on a été plusieurs à être embauchés (15, 20 ? Je ne sais pas trop) et on avait le « choix » du poste, ou disons qu’on pouvait exprimer nos préférences d’affectation (services, contacts avec le public etc).

Je ne dis pas que n’importe quel TH peut être embauché dans la fonction publique (il faut retenir l’attention des recruteurs, comme pour n’importe quelle boîte)… mais qu’on a une occasion unique de rentrer dans la fonction publique et d’être titularisé sans passer de concours 🙂

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