Imurel prescrit avant anti-TNF pour cause de couts

Lancé par anonymous-2985 - Dernier message le 06/05/2017 à 17:21
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FrédériqueB - 06/05/2017 à 17:21

bonjour
c’est en effet un vrai débat.
traitée depuis 6 ans par rémicade après avoir essayé tous les traitements sur le marché, dont une coloprotectomie totale, les médecins ont déjà essayé par quatre fois de me faire arrêter le traitement. plusieurs raisons évoquées: la rémission, le risque accru de difficultés médicales multiples et variées… et enfin le coût du traitement!
les associations sont là pour veiller au grain, mais en effet la question du financement demeure…
bon courage à vous
cordialement

anonymous-2985 - 16/04/2017 à 18:35

Bonjour,

Traité sous imurel et devant changer de traitement mais ayant peur de cette idée, mon médecin (exércant au CHU) m’a fait comprendre que malgré les effets bénéfiques supérieurs sur la maladies des anti-TNF, les immunosuppresseurs étaient donnés en priorité par ordre de la sécu
étant donné leur cout 10 fois moins élevés. En effet, hospitalisation comprise, l’imurel coute 10 fois moins à la sécu. N’étant pas au courant (peut être naïvement) de ce facteur financier dans le choix des prescription, j’aurais aimé savoir si vous l’étiez et vos avis sur le sujet.

On trouve peu de chose sur le net, seulement un article de la Croix :
« Les immunosuppresseurs sont apparus dans les années 1990 avec pour chef de file, les thiopurines. Délivrés par voie orale, ces médicaments coûtent environ 30 € par mois. Rien à voir avec les anti-TNF, autorisés depuis 2004, qui sont, eux, prescrits au tarif de 1 000 € par mois. Pour un traitement de 10 mois, la note pour la Sécu n’est donc pas la même : 300 € pour les immunosuppresseurs contre 10 000 pour les anti-TNF.

Certes, il existe aujourd’hui un débat scientifique sur l’utilisation de ces médicaments. Des essais ont montré que les anti-TNF avaient, dans certaines situations, une efficacité supérieure. Mais en s’appuyant sur les recommandations de la Haute autorité de santé (HAS), l’assurance-maladie estime que, pour l’instant, la « stratégie la plus efficiente pour le système de santé » est de prescrire d’abord les immunosuppresseurs puis, en cas de réponse insuffisante ou d’intolérance, de passer aux anti-TNF.

Des médecins qui ne suivent pas les recommandations

Mais ces recommandations sont loin d’être suivies par les médecins. Les prescriptions d’emblée d’anti-TNF, sans avoir essayé les immunosuppresseurs, sont de plus en plus fréquentes. « Elles ont progressé de 43% entre 2011 et 2013, jusqu’à devenir majoritaires en 2013 », souligne l’assurance-maladie. Au total, sur trois ans, 85 millions d’euros pourraient être économisés si ces recommandations étaient respectées.

Pour l’assurance-maladie, il est crucial de veiller à « l’efficience » de la prescription des médicaments coûteux. « Ces questions se posent au-delà de la seule question financière, et elles sont particulièrement pertinentes en France où les conséquences négatives d’un recours trop rapide aux médicaments les plus récents ont pu être observées », souligne le rapport en pointant le problème de la résistance aux antibiotiques. »

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