Vous êtes au creux de la vague et cela se comprend, une xième poussée et forte en plus (pancolite), ne baissez pas les bras, vous vaincrez une fois de plus cette affreuse RCH qui vous pourrit la vie. Vous n’arrivez pas à travailler du fait de cette situation mais dites-vous qu’elle est temporaire. La dépression est là et les anti-dépresseurs peuvent vous donner des idées noires, c’est connu ; vous prenez des anxiolytiques et autres médicaments pour dormir et ce n’est certes pas la seule solution. Moi aussi, je suis atteinte d’une RCH depuis 38 ans mais j’ai démarré à 21 ans, pas enfant comme vous. Mon parcours m’a fait prendre du recul par rapport à cette maladie, il y a tout ce que l’on sait au niveau médical : diagnostic, prise en charge médicamenteuse surtout…mais je m’interroge beaucoup sur les causes de la maladie et il y a de plus en plus de patients MICI et avec une courbe qui croît énormément chez les enfants. Ma réflexion s’est beaucoup portée sur l’alimentation : qu’est-ce-qui, dans l’alimentation actuelle a changé depuis une vingtaine d’années ? pleins de réponses ! J’ai aussi essayé la relaxation, le yoga bref tout ce qui permet de contrôler son stress, l’acupuncture, la prise de vitamine D (c’est en surfant sur un site canadien que je me suis aperçue que c’était vraiment important de contrôler son dosage sanguin de vitamine D car anti-inflammatoire), les Oméga 3. J’avance petit à petit. J’étais sous imurel que je n’ai pas toléré puis Humira. J’ai arrêté mes traitements il y a 16 mois, sauf Pentasa. Avez-vous essayé de vous alimenter différemment ? cette « piste » m’a réussi, je ne mange quasi plus de blé, ni de préparations industrielles, du bio. Certains d’entre nous tolèrent mal le lactose…Autrement, mon opinion est de vivre comme si de rien n’était c’est-à-dire sa vie professionnelle, sa vie amoureuse, ses amitiés… même si on est parfois incontinent. J’ai remarqué la force de notre mental : en poussée, je pouvais me passer de toilettes pendant plusieurs heures d’affilée car je me disais que c’était comme ça et que je ne pouvais pas faire autrement. Et ça marchait la plupart du temps (avec 1/3 du côlon inflammatoire seulement). Cette RCH ne nous lâche pas comme cela, c’est pourquoi il est important de trouver des solutions complémentaires par rapport à celles proposées par les médecins. Et de gagner la bataille. Ne pas se priver d’une relation sérieuse car c’est une grande aide d’avoir un conjoint à ses côtés dans cette bataille. Bon courage! et donnez-nous de vos nouvelles.