Bonjour,
Ce que je lis me touche terriblement. J’ai cette maladie depuis presque 20 ans, elle a évoluée doucement malheureusement pas positivement et si vous saviez comme je vous comprends.
Il y a 11 ans de cela, j’ai rencontré un homme infirmier de métier qui soit disant comprenait bien que je sois malade. A l’époque je faisais beaucoup de traitement cortisones et donc j’allais bien. Nous nous sommes mariés avons eu un enfant. Il y a eu des hauts et des bas (beaucoup de bas) car j’étais aussi souvent fatiguée, mal au ventre, baisse de régime, bref pas toujours au top. Et les réflexions ont commencé, il me disait que je me plaignait tout le temps, que j’étais tout le temps fatiguée, que j’avais plus envie de lui etc. Et plus il me rabaissait, m’humilier, plus je faisais des crises. Un gastro m’a proposé un traitement anti TNF, il a catégoriquement refusé que je me fasse piquer. La gastro était choquée de son comportement. Au lieu de me soutenir, il me mettait des batons dans les roues. Y a que le cortisone qui me soulageait. Jusqu’au jour où j’ai ouvert les yeux, et c’est moi qui l’ai quitté. Je vais faire opérer dans 15 jours et çà me fait mal d’en être arrivée là. Si je ne l’avait pas écouté à l’époque, j’aurais eu un traitement adapté et çà m’aurait évité une chirurgie. J’ai vu 3 gastros différents et depuis et ils m’ont tenu le même discours. Mon ex me pourrit la vie encore à distance donc ce que vous dites je le comprends car si une personne vous juge, ne vous soutient pas c’est que c’est une personne égoïste. Il vaut mieux être seul que d’être mal accompagné! Je sais que c’est difficile d’être seul, on a envie d’avoir une épaule, un soutien. Mais notre maladie est désagréable et tout le monde ne comprend pas.
Moi je garde espoir que quelque part, il y a quelqu’un qui m’attend et qui sera le bon cette fois. Je mérite qu’on me respecte!
J’ai évidemment rencontré d’autres hommes après lui et pareil quand j’ai parlé de ma maladie (car je veux être honnête) comme par hasard la relation s’arrête pour une broutille mais je sais bien que ca fait peur. Et si on se mettait à leur place, comment on réagirait?
J’ai fait un long épilogue mais çà me fait du bien de le raconter.
Gardez espoir car l’espoir fait vivre!